Du 22 au 27 février, la CGAS organise une "semaine d’action pour une sortie de crise solidaire, sociale, féministe, écologique et culturelle" lors de laquelle il sera largement question de la votation sur l’indemnisation des travailleurs-euses précarisé-es.
Crise sanitaire :
Parce que des pans entiers de la population s’appauvrissent à toute vitesse, parce la crise et les « solutions » de la droite patronale pour prétendument en sortir ne font qu’accroître les inégalités,
Semaine d’action pour une sortie de crise solidaire, sociale, féministe, écologique et culturelle :
Mardi 23 février, 11h, Office des poursuites
« Commandement d’annuler » : appel aux propriétaires, régies, assurances, etc. à renoncer aux créances contre les victimes de la crise
Mercredi 24 février, 11h15, place du Bourg-de-Four
Dépôt de la pétition « Stop au harcèlement des personnes au chômage »
Jeudi 25 février, midi, pont de la Machine
« Farandole solidaire » : contre la précarité, des droits plutôt que la charité
Vendredi 26 février, 17h–19h, place Bel-Air
« Mais t’as pas honte ? » : action de tractage contre le référendum de la honte
Samedi 27 février, 14h30, zone piétonne du Mont Blanc
« Employées de maison en lutte » : action de travailleuses dans l’économie domestique pour le OUI à l’indemnisation des travailleurs·euses précarisé·es
Semaine d’action pour une autre sortie de crise
Salaires réduits par les RHT, chômage, précarité, faillites de petits indépendants, des fins de mois de plus en plus difficiles, impossibilité de payer les loyers, les primes maladie, difficultés accrues pour financer les études, perte totale de revenus pour les travailleuses et travailleurs précarisé·es, voilà ce que vivent désormais des dizaines de milliers de personnes à Genève, l’une des villes les plus riches au monde.
Il y a cinq ans, le rapport du Conseil d’Etat sur la pauvreté indiquait que, à Genève une personne sur six vivait dans la pauvreté. Combien sont-elles aujourd’hui ? Après un an de pandémie, et l’absence de mesures prise par les autorités pour protéger les revenus, leur nombre explose. Les queues immenses constatées déjà au printemps 2020 lors des distributions alimentaires n’en sont que l’aspect le plus visible.
Après une journée d’actions le 1er mai dernier et un premier rassemblement le 19 décembre, et à la veille de la votation populaire sur l’indemnisation de la perte de revenu des travailleurs·euses les plus précarisé·es, la CGAS organise une semaine d’actions pour porter encore une fois les revendications de celles et ceux qui n’ont que leur travail – et qui parfois n’ont même plus celui-là – pour vivre.
Parce que des pans entiers de la population s’appauvrissent à toute vitesse,
Parce la crise et les recettes de la droite patronale pour prétendument en sortir ne font qu’accroître les inégalités,