Rassemblement lundi 6 juillet, de 8 h. 30 à 9 h. 30, place des Nations, pour soutenir un traité contraignant pour les sociétés transnationales.
Rassemblement mardi 7 juillet, de 8 h. 30 à 10 h., devant la Mission d’Australie, chemin des Fins 2, au Grand-Saconnex (bus n° 3, direction Gardiol, arrêt Maison des Parlements) pour exprimer notre opposition à TISA.
MANIFESTATION mercredi 8 juillet, à 18 h., Place des Nations, prise de parole devant l’OMC, puis cortège jusqu’aux Bains des Pâquis où aura lieu vers 20 heures un meeting sur la Rotonde. Repas en commun et musique avec les « Haricots sauvages ».
TISA, un choix de société
Il faut se mobiliser maintenant, plus tard, ce sera peut-être trop tard C’est un face à face entre notre qualité de vie déjà bien dégradée et des intérêts économiques quasiment morbides auquel on assiste. Notre qualité de vie, c’est l’accès assuré à toutes/tous à une protection sociale digne de ce nom, donc pas soumise au marché, et des services publics qui ne soient pas les esclaves du profit. Les enjeux économiques, ce sont d’énormes richesses soumises aux multinationales et à la caste financière à la place de rester des biens communs démocratiquement gérés.
Négociations à Genève
On y parlera surtout de gros sous, pas des besoins des peuples Du 6 au 10 juillet 2015 à Genève, la Mission d’Australie accueillera ce que de nombreux experts présentent comme des négociations finalisant la première mouture de l’Accord sur le Commerce des Services (TISA). C’est maintenant généralement admis, cet accord devrait aboutir à une libéralisation de la plupart des services encore publics. « Libéraliser » signifie transférer dans des porte-monnaie privés, essentiellement ceux des multinationales et des financiers, des valeurs qui, jusqu’à aujourd’hui, appartenaient à tout le monde.
La vraie question est là : l’accumulation illimitée de capital a conduit au fait qu’une grande partie n’est plus le reflet d’activités réelles, que cette partie devenue virtuelle ne vit que de spéculations et de manipulations monétaires et financières. Elle pèse lourdement sur l’économie réelle. L’enjeu des accords de libéralisation du commerce des services est en réalité d’ouvrir des nouvelles zones de profit au capital virtuel. Des sommes colossales, des milliers de milliards de dollars, sont en jeu.
Après le premier bradage du siècle en 2008 pour sauver les banques et le système financier, c’est à un deuxième bradage, cette fois-ci sur les biens communs et encore plus phénoménal, qu’on assiste.
• CONTRE TISA ET LA DICTATURE DES MULTINATIONALES
• CONTRE L’IMPUNITE DES SOCIETES TRANSNATIONALES EN MATIERE DE DROITS HUMAINS