Tolérance zéro à une culture des violences sexuelle et sexiste !
Venez avec vos banderoles et votre colère !
Des témoignages, des plaintes pour harcèlement sexuel, agression ou viol, au travail, à l’école et sur les lieux de formation, dans les lieux publics, dans les parlements ont éclaté au grand jour sur les réseaux sociaux, dans les journaux.
Les médias ont fait leur travail en relayant la parole des femmes, c’est aujourd’hui aux autorités politiques de faire le leur.
Par delà les déclarations d’intention et les signes d’indignation, il faut aussi des moyens.
Et parce que nous craignons que l’attention se détourne de ces réalités alarmantes, nous invitons la population à soutenir cette pétition.
Ensemble, demandons des engagements concrets de la part des autorités politiques genevoises !
Que la honte change de camp !
Nous demandons des engagements concrets aux autorités politiques genevoises pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sur les axes suivants :
Dans le monde professionnel
Formation obligatoire aux questions des violences sexuelles liées au sexe, à l’identité de genre et à l’orientation sexuelle pour les professionnel-le-s de la Police, de la Magistrature, des milieux médicaux, sociaux et éducatifs.
Obligation faite aux entreprises d’élaborer un règlement en matière de prévention et de traitement du harcèlement sexuel au travail, validé par l’inspection du travail.
Dans le domaine scolaire
Augmentation des heures d’éducation sexuelle du primaire au post-obligatoire, abordant le consentement et mettant en évidence les rapports sociaux de genre afin de prévenir et d’enrayer les violences sexuelles, liées au sexe, à l’identité de genre et à l’orientation sexuelle.
Dans le milieu associatif
Une hausse des postes et des subventions pour les associations directement engagées auprès de femmes, de personnes trans* et intersexes qui ont subi des violences.
Au niveau juridique
Une concertation lancée par l’Etat afin de proposer une loi sur le sexisme ainsi que des mesures pour simplifier le dépôt de plaintes pour violences sexuelles.
Au niveau sociétal
Un Observatoire indépendant des violences faites aux femmes afin de quantifier le phénomène et de mener des enquêtes qualitatives pour mieux le comprendre et le combattre.
Et dans l’immédiat
La mise en place d’un Groupe de travail composé de représentant-e-s des associations concernées, des partis et des autorités afin de réfléchir à la mise en place d’une stratégie globale et cohérente ainsi que des mesures indispensables.
Téléchargez ici le tract pour le rassemblement Quel la honte change de camp