Après une longue et inhabituelle séance nocturne, Uber est enfin entré en matière sur les demandes formulées par les syndicats genevois concernant les conditions nécessaires pour pouvoir continuer les négociations tripartites en cours depuis le 21 juillet. Mais le chemin pour arriver un accord sur les arriérés et les futures conditions de travail des chauffeurs-euses Uber est encore long.
Depuis la publication des Uber files, la colère de chauffeurs-euses Uber et des taxis s’exprime dans plusieurs villes à travers l’Europe, comme aujourd’hui à Genève. Face aux pratiques choquantes d’Uber et de MITC Mobility SA pour faire accepter de force un transfert avec des conditions de travail précaires ainsi qu’en absence de réponse satisfaisante de la part Fabienne Fischer partie en vacances, les chauffeurs-euses Uber ont décidé ce midi en assemblée générale de rejoindre la manifestation des taxis à 14h00.
La procédure de conciliation devant la CRCT n’a pas abouti, faute d’entrée en matière d’Uber et de son partenaire MITC Mobility sur les revendications syndicales. Face à cette impasse, le Département de l’économie et de l’emploi doit user de son autorité pour contraindre Uber à négocier.